Ô Cirque par amour
Le livre
Ce livre est basé sur mes textes et mes photographies prises lors de représentations du spectacle "Saudade" créé par Gilles Audejean (livre sorti en janvier 2004 aux éditions SEGUIER / ATLANTICA)
Préface« Karol, qui es-tu ? Un ange ou la fée, la femme fatale ou l’enfant qui pleure, la petite fille qui rêve ? Mais à quoi rêve-t-elle ? A l’amour ? Peut-être ! Comment le savoir ? En lisant ces textes écrits par une femme passionnée par le cirque et en regardant ces photos prises par des yeux remplis d’admiration pour « l’homme cheval » qui tourne dans la piste… Fais nous encore rêver Karol. Merci. »
Valérie Fratellini
L'éditeur SEGUIER / ARCHIMBAUD
Hormis la qualité de sa plume, qui lui a permis d'écrire pour le cinéma, la télévision, le théâtre, Karol Rouland a démontré ses talents de réalisatrice et de comédienne dans divers longs métrages et pièces de théâtre. Entre autres, elle a eu une formation à l'école d'Annie Fratellini avec une spécialisation en acrobatie à cheval.
Michel Archimbaud
Presse écrite
« La passion pour le cheval peut s’exprimer par bien des voies. Karol Rouland, avec un appareil photographique qu’elle utilise comme un pinceau, saisit le cheval dans une image onirique, teintée de fantastique. Quoique suspendu, le geste garde sa vie ; la lumière reste mouvante… »
Le Figaro
«…Karol Rouland présente son exposition de photos sur le cirque et les chevaux : des images en mouvement qui expriment bien son amour de ce monde fantastique…»
Le Parisien
Note de l'auteur
Dernièrement, j’ai vu le film War Photographer qui m’a beaucoup marquée. Ce documentaire raconte la vie du photographe James Natchwey. Ses images en noir et blanc dénoncent l’horreur de la guerre. Il interpelle, choque, risque sa vie et subit la censure. Tout au long du film, je me suis posé la question : « Qu’ai-je à transmettre ? » Je photographie les chevaux, le cirque. Je ne subis pas la censure. Je saisis le rêve, la couleur, la vie. Nos démarches sont opposées, nous ne « vivons » pas le même métier, pourtant nous photographions tous les deux.
Les photographies de ce livre donnent l’illusion de la peinture, c’était la seule manière de rendre hommage au cirque qui est loin de la réalité dans son heure de représentation. C’est ainsi que je l’imaginais. Dans la beauté et la lumière. J’avais envie de montrer le mouvement : le décomposer et choisir ce moment même où le geste de l’artiste cheval, acrobate ou écuyer serait parfait. Sublimer cet instant, chercher à montrer le mouvement que l’on ne verra jamais, mais que celui qui regarde la photographie imagine. Il y a beaucoup d’improvisation dans cet exercice. À chaque représentation, tout est différent et les chevaux ne sont pas forcément là où on les attend. C’est un art vivant. Et quand vous photographiez une trapéziste, ou un écuyer, la lumière conçue pour le spectacle n’est pas forcément celle qui serait idéale pour vous. Tout est rapide. Heureusement, je connais l’acrobatie, la voltige à cheval, le mouvement d’un cheval, je n’avais pas à chercher l’instant, je n’avais qu’à le saisir et me laisser guider par mon intuition.
Karol Rouland
Remerciements aux artistesUn grand merci à Valérie Fratellini, Marie Granier Deferre, Nathalie Bardot, Sarah Schwartz, Sofis Tsola, Hélène Bandini, Benjamin Grain, Napo Leon, Napo Romeo, Léon Kouameb et Monsieur Yves Bienaimé qui a accueilli mon exposition aux grandes écuries du chateau de Chantilly. Merci à mon ami Gilles Audejean.